Des responsables politiques de notre pays aiment à communiquer sur « l’autorité à restaurer » dans les familles, à l’école, dans l’espace public… Au point d’oublier que « l’autorité » est à distinguer de « l’autoritarisme » qui impose un pouvoir par des dogmes. Notre société a surtout besoin d’instaurer une autorité non-violente, qui inspire respect et confiance, qui recueille l’adhésion, qui ne cherche pas à soumettre.
Premièrement, le dossier de ce numéro 211 d’ANV nous plonge à la fin du XIXe siècle quand le terme « sabotage » est né dans le milieu anarchiste pour en lancer la pratique, sans lien avec ce qu’on appelle un attentat.
Deuxièmement, il nous aide à comprendre qu’il n’est pas facile de voir immédiatement où se trouve le curseur entre non-violence et violence quand on parle aujourd’hui de sabotage, de démontage, de détérioration, de dégradation, de vandalisme ou d’attentat. Les Soulèvements de la Terre n’ont-ils pas raison de parler de « désarmement » plutôt que de sabotage pour évoquer les actions, clandestines ou non, qui mettent hors d’usage des dispositifs ou des équipements climaticides ?
Troisièmement, ce dossier montre clairement à quelles conditions la tactique du sabotage peut être parfaitement intégrée à la stratégie de l’action non-violente.
Des films diffusent avec complaisance des atrocités ; des tableaux célèbrent la guerre et ses soldats héroïques ; des romans avalisent les discriminations raciales. L’art, par essence, ne tue donc pas le règne de la violence. Mais l’art permet aussi la dénonciation de la guerre, des injustices et des oppressions, quand il fait place à l’héroïsme des résistants et rend leur visage aux victimes. L’art autorise à ressentir des émotions face aux horreurs, ou au contraire face au juste, au bon et au beau. Qui n’a jamais été touché au cœur par une sculpture (comme le célèbre revolver noué), un dessin sur les murs, un film, un poème, une musique… ? L’art exprime l’indicible et l’inscrit dans l’Histoire ; il participe ainsi à la mémoire collective. Un pas de plus est franchi quand il met en scène la force de la non-violence (et pas seulement avec une image d’une colombe !). Ce n’est pas un hasard si les régimes autoritaires disqualifient les œuvres d’art et censurent sévèrement les artistes.
En psychologie, la résilience désigne un processus de réparation et de restauration d’une personne, suite à un traumatisme grave. Ni soumission de la victime à ce qu’on lui a infligé, ni révolte confuse et son lot de comportements violents, la résilience peut alors s’apparenter à une démarche non-violente.
Le problème est que le mot résilience est utilisé à d’autres fins, le plus souvent avec une vision néolibérale de la société où « nul ne souffre jamais en vain » et que « quand on veut on peut »
Boris Cyrulnik, « le père de la résilience » comme l’affirment certains médias, est-il le scientifique que l’on croit Le succès éditorial de ses livres n’est-il pas à mettre en lien avec le climat compétitif ambiant où une grave difficulté personnelle proviendrait principalement d’un psychisme défaillant et non du dysfonctionnement des institutions et de la société
SPORT : ABOLIR LE PODIUM ?
Nous avons tous besoin d’activités physiques et d’activités sportives. Mais le sport de compétition, c’est bien autre chose, avec son idéologie du plus fort éliminant le plus faible. Ne se présentet-il pas comme un outil de dépolitisation des foules pour obtenir une paix sociale fictive ?
Déjà les empereurs romains offraient « du pain et des jeux » pour que le peuple soit calmé par du divertissement et oublie ainsi les injustices sociales endurées. « Du pain et du sport de compétition » semblent murmurer de nos jours les dirigeants de tous pays, relayés à grands frais par les médias et leurs publicités tapageuses. Le sport de compétition ne serait-il pas capitaliste par essence, loin de l’idéal de non-violence qui peut se manifester dans nombre d’activités physiques et sportives ?
Bientôt les Jeux olympiques de Paris 2024 !
François Vaillant
Les villes et les espaces urbains sont souvent connus par leurs aspects négatifs : étalement aberrant, mobilité défaillante, pollution et bruit, ségrégations et inégalités, mal-logement et insécurité, etc. Aujourd’hui, le projet urbain n’est pourtant plus le même qu’hier : la production de la ville ne peut plus faire l’impasse sur l’écologie, le bien-être et la solidarité.
Dans ce contexte en mutation, la ville est de plus en plus considérée comme un lieu de nouveaux possibles, d’inventions concrètes. Cette urbanité est-elle en mesure d’améliorer vraiment les relations humaines et de répondre aux impératifs écologiques ? En d’autres termes, le vivre ensemble non-violent est-il franchement en route ?
Ce numéro d’ANV a été réalisé avec le concours de la « Chaire UNESCO Intervention sociale non-violente ».
François Vaillant
François Vaillant
Nul ne sait où, comment et quand il mourra, voilà de quoi attiser quelques craintes et peurs si l’on réfléchit sur sa propre fin de vie. C’est pourquoi ce numéro évoque les soins palliatifs. Le tragique pour un humain n’est peut-être pas de se savoir mortel mais d’avoir été meurtrier. Ce qui fonde et structure le risque pris en non-violence, c’est qu’elle rend possible de défier la mort sans avoir à la provoquer sur autrui.
Comme à l’époque de Gandhi et de Martin Luther King – et aujourd’hui avec notamment ces Iraniennes et Iraniens qui défient le pouvoir des Mollahs – des personnes qui s’engagent dans l’action non-violente s’exposent à la mort. Elles mettent en jeu leur vie ; elles la risquent en ayant conscience qu’elles peuvent la perdre, dans l’espérance qu’elle ne leur sera pas ôtée. Elles résistent au spectre de la mort parce qu’elles aiment la vie, la liberté et la justice.
Dans notre pays, les études consacrées à la paix sont principalement réalisées par des spécialistes de la guerre, où la paix reste présentée comme l’absence de combats et de violences. Nombreux sont les programmes universitaires de recherche, correctement financés, qui examinent les tactiques et les stratégies militaires. Bien peu d’entre eux questionnent l’efficacité des armées « au service de la paix » en Irak, Afghanistan, Libye, Mali..., encore moins la perte de centaines de milliers de vies et les milliards d’euros investis dans ces guerres, incapables de faire grandir la démocratie.
Ce n° d’ANV ouvre le débat pour que des recherches se développent au service de la paix, avec des moyens véritablement octroyés. Il présente des outils d’avenir, tels l’Intervention civile de paix (ICP), un tout nouvel Institut pour la paix, des bases de données sur la paix et la non-violence, indissociables l’une de l’autre.
Les livres sur la parentalité se multiplient. Mais les conditions de vie difficiles n’y sont pas toujours évoquées. Les enfants qui posent problème sont dirigés vers des spécialistes. Dans bien des cas pourtant, c’est la société qu’il faudrait soigner, en amont. Repérer et combattre les violences subies qui engendrent souffrance et précarité : pauvreté, mal-logement, clichés et discriminations, etc. « La pauvreté, c’est avoir besoin d’aide, mais avoir trop peur d’être jugée comme une mère incapable pour la demander. » dit une maman. Déculpabiliser les parents, les aider à reprendre du pouvoir sur leur vie, à retrouver leur dignité, à se réapproprier leur autorité parentale et à revendiquer plus de justice.
Dans ce dossier, nous faisons place à des témoignages de parents et aux initiatives de ceux et celles qui les accompagnent, près de chez eux, à l’école, dans les services sociaux, ou en vacances. Nous remercions les militants d’ATD (Agir tous pour la dignité) et toutes les personnes qui ont contribué à ce dossier.
Avec la guerre en Ukraine, ce dossier prévu de longue date rencontre une tragique actualité. L’Occident fournit tous azimuts en armement la résistance ukrainienne, après avoir vendu des armes à la Russie jusqu’en 2020. Les pays d’Europe justifient également l’augmentation de leurs dépenses militaires et ouvre une nouvelle course à l’armement, profitable à ses marchands. Pourtant, l’option de surcharger les arsenaux semble bien incapable d’offrir une garantie fiable face au risque d’embrasement (y compris nucléaire). Comment ancrer un refus collectif de la seule proposition « tuer ou être tué » qui préside à la signature de contrats d’armement ? La discussion est ouverte avec ce numéro, qui interroge les possibilités d’une reconversion des filières productrices d’armes, les zones d’ombre de leur commerce, les alternatives non-violentes aux conflits et la question du transarmement. Nous réfléchissons également aux conditions de démocratie, de justice sociale et de responsabilité citoyenne, pour mettre en oeuvre le projet de société que nous souhaitons défendre.
Qu’est-ce que le complotisme et les mécanismes qui le sous-tendent ? Comment ouvrir le débat ? En quoi traduit-il des inquiétudes, des colères légitimes ? Comment vivre avec ces incertitudes sans tomber ni dans la paranoïa, ni dans le relativisme ? Le défi se pose de trouver le bon équilibre entre remise en question personnelle et affirmation de ses positionnements, de parler de nos désaccords tout en prenant soin de nos liens. L’enjeu est de taille : il s’agit de refaire société.
Aujourd’hui en France, 5 millions de personnes se procurent et fument du cannabis régulièrement ou
occasionnellement. Ceci est illégal au regard de la loi de 1970, laquelle punit tout trafic de drogue.
Face à ce sujet complexe, ce dossier vous apporte quelques éléments de réflexion.
Ce numéro spécial est l’occasion de mesurer l’évolution des représentations de la nonviolence et d’observer la diversité des approches au sein de la mouvance nonviolente actuelle. Nous avons sélectionné une série de dessins parus depuis nos débuts en 1973. Nous donnerons tout particulièrement la parole aux dessinateurs (qui dévoileront ce qui fait sens pour eux, dans l’élan de leurs crayons), aux personnes engagées et aux organisations.
Nous avons beaucoup à apprendre de celles et ceux qui nous ont précédé·e·s, comme de celles et ceux qui osent actuellement innover. Aujourd’hui, la non-violence est plus que jamais une nécessité ! Elle est un choix primordial pour mieux se comprendre et pour travailler ensemble au respect des droits humains, à plus de justice et de solidarité. Afin de transformer nos conflits en un terreau fertile, c’est ensemble que nous pourrons en faire un levier efficace !
Nous remercions chaleureusement les auteurs qui ont contribué à ce numéro :
François Marchand, Étienne Lécroart, Sixtine Dano, Mykaïa, Kichka, Manuel Cervera-Marzal et Sylvie Ollitrault,
Pauline Boyer a recueilli les témoignages de Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, Léa Lecouple d’Extinction rebellion, Txetx Etcheverry, militant au Pays basque, Marie Bohl, porte-parole du Man, Élodie Nace, porte-parole d’Alternatiba et ANV-COP21, Yohann Dirand, Dirand, coordonnateur et formateur sur la prévention des violences en milieu carcéral, scolaire et spécialisé, avec la fédération Léo Lagrange.
Élisabeth Maheu et François Vaillant ont recueilli les témoignages de José Bové, Isabelle Filliozat, Xavier Renou, Jon Palais, Cécile Dubernet, Guillaume Gamblin et de Marie Bohl.
Dans ce numéro, le portrait portera sur Ela Gandhi.
« Le numérique » s’impose dans presque tous les aspects de nos vies : éducation, santé, économie, sécurité, profession, vie associative, etc. Il s’incruste jusque dans notre vie sociale et intime. Il pose la question de la protection de nos droits et libertés, de notre vie privée, ainsi que celle de l’environnement. Suite à la crise sanitaire de la Covid-19, tout s’est encore accéléré. Bernard Stiegler a emprunté aux grecs la notion de pharmakon pour parler de ces nouvelles technologies : remède ou poison ? Comment doser ? Quelles limites poser ? Pour ce faire, il est important d’avoir conscience des enjeux, dangers et possibilités de ce qu’engendre cette nouvelle ère. Dans cette spirale effrénée, comment rester critique et reprendre du pouvoir politique, au cœur du numérique ?
Avec Johann Naessens, Georges Gagnaire, Irénée Regnault, Yaël Benayoun, Nicolas Borri, Benoît Petiet, François Vaillant, Françoise Berthoud, Gauthier Roussilhe, Edouard Bouté, Maryse Artiguelong et Jean Haëntjens.
À peine commencé, le Beauvau de la sécurité semble déjà bien mal engagé. Censé « moderniser la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l’ensemble des Français », il a débuté le 8 février dernier avec un sujet de taille : les rapports police-gendarmerie-population. Autour de la table, il n’y avait pourtant ni collectifs de citoyen·nne·s, ni représentant·e·s de la société civile et pas l’ombre d’un·e universitaire spécialisé·e sur ces questions. Un oubli pour le moins étonnant et un entre-soi dérangeant. Des policier·ère·s ont également manifesté leur mécontentement quant au choix des intervenant·e·s, reprochant qu’aucun agent de terrain n’ait été convié aux discussions. Au programme pour la suite, soit jusqu’au 17 mai : l’encadrement, la formation, la relation avec la justice, le maintien de l’ordre, la captation vidéo, le contrôle interne et les conditions matérielles des forces de l’ordre. La montagne risque bien d’accoucher d’une souris… Dans ce dossier, ANV s’intéresse à police et donne la parole à des spécialistes du sujet, sans pour autant prétendre faire le tour de la question. Nous regrettons, par exemple, de n’avoir pas eu la place d’aborder le réel malaise des policier·ère·s.
Avec Arnaud-Dominique Houte, Christian Mouhanna, Jean-Michel Schlosser, Marion Guémas, François Vaillant, Sébastian Roché, François Marchand et Cécile Dubernet...
Notre numéro sur la haine entre en résonance profonde avec l’actualité macabre de ces derniers mois, en particulier l’acte barbare dont fut victime Samuel Paty le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine. La question de plusieurs observateurs dans des quartiers « REP » était, non pas de savoir sice type de drame risquait de se produire, mais plutôt quand il finirait par se produire… Au-delà d’une réelle sidération, cet événement est en effet à resituer dans un contexte socio-politique. Pouvons-nous enfin admettre que ce qui se passe dans les quartiers est aussi le résultat de politiques urbaines, sociales, sécuritaires, absolument catastrophiques, qui n’ont fait que renforcer la rancoeur, le ressentiment et la haine ? Essayer de comprendre l’incompréhensible est essentiel. Pour tenter de cerner les mécanismes de la haine et d’envisager des solutions pour en sortir, nous avons convoqué le regard de professionnels de terrain.
Avec Christian Robineau, Denys Crolotte, Yann Leroux, Maria Biedrawa, Pauline Boyer...
Le temps, notre rapport au temps, vaste question ! Bien que toute personne dispose de 24 heures par jour, nos possibilités d’en profiter librement sont inégales, en fonction de nos statuts, de nos moyens et de notre santé. Le temps semble bien long à ceux dont la vie manque de sens, de relations ou d’un minimum de confort, ou à ceux qui souffrent sans perspective de mieux. Le temps semble court à ceux qui regorgent d’énergie et de projets. La journée s’écoule paisiblement pour qui s’offre des vacances, mais devient stressante pour qui reste soumis à des injonctions irréalistes. Nous avons parfois un sentiment d’oppression ; mais quelles sont nos véritables priorités, dans cette société où tout semble aller toujours plus vite, où nous disons si souvent « manquer de temps »? Il nous faut pourtant « prendre le temps » de contribuer efficacement aux changements sociétaux que nous visons. Entre réflexions philosophiques et propositions concrètes, ce dossier fait le lien entre non-violence et rapport au temps. La non-violence n’attend pas, et la non-violence a besoin de temps.
Avec Georges Gangnaire, Pauline Boyer, Elisabeth Maheu, Yvette Bailly, Guillaume Sabin, Johann Naessens....
Face à la pandémie de Covid-19, la marche Jai Jagat pour la justice et la paix, partie de Delhi en octobre 2019, a dû s’interrompre en Arménie en mars. Elle devrait reprendre en 2021 pour parcourir la suite des 10000 km prévus et porter son message jusqu’à Genève. Initiée par le mouvement indien Ekta Parishad et soutenue par de nombreuses associations, elle réclame un modèle de développement mondial favorable à tous et appelle les États du monde entier à mettre en pratique les 17 Objectifs de développement durable (ODD) signés en 2015 par les 193 pays membres de l’ONU. La pandémie a mis en lumière et renforcé les inégalités dans le monde et le message de Jai Jagat, qui signifie en hindi « la victoire du monde », est plus que jamais d’actualité.
Avec Marie Bohl, Benjamin Joyeux, Serge Perrin, Christian Boury-Esnault, Patrice Coulon...
Dans ce numéro, ANV donne à voir en quoi la non-violence ne peut être que féministe et donne la parole à des militantes et chercheuses pour éclairer ces sujet complexes que sont les luttes féministes d’hier et d’aujourd’hui. Et pour illustrer ce numéro, du street art féministe, par le biais duquel des femmes se réapproprient l’espace public à coup de spray.
Avec Anaïs Leleux, Rosalie Salaün, Françoise Vergès, Jeanne-Burgart Goutal...
Les jeunes présents dans les luttes sont tantôt portés aux nues par l’opinion publique, tantôt décriés comme une jeunesse manipulée, incapable d’avoir ses propres idées : leur engagement interroge. Dans ce no 193, ANV propose un éclairage historique et sociologique sur la participation des jeunes aux luttes, ainsi qu’une mise en lumière de divers combats portés par une jeunesse déterminée à changer les choses.
2019 : que des bonnes révolutions ; Moins de banquiers, plus de banquise ; Travail-Famine-Pâtes-Riz ; La France, championne du monde de flash ball ; Ils ont la police, on a la peau dure…
Les manifestants expriment avec humour leur colère, mais aussi une formidable envie d’agir collectivement. Écologie, santé publique, luttes sociales et droits humains, vente d’armes, violences policières… les raisons de lutter sont nombreuses. Du mouvement climatique aux « gilets jaunes », de plus en plus de citoyens s’engagent et partagent le même constat : les manifestations et pétitions ne suffisent pas et un réel rapport de force doit être engagé pour contraindre l’État, les banques et les multinationales à changer leurs pratiques.
Si les tactiques non-violentes comme la désobéissance civile rencontrent un réel engouement, elles font aussi l’objet de critiques, parfois virulentes. Dans ce no 192, ANV propose d’écouter ces critiques, de se remettre en question et d’expliquer en quoi le choix de la non-violence nous semble aujourd’hui toujours riche de promesses pour l’avenir.
Avec Guillaume Gamblin Lou MArin, Denys Crolott, Raphaël Pradeau, Pauline Boyer...
La gouvernance partagée est un processus de transformation personnelle et collective. Elle interroge notamment notre rapport au pouvoir, à l’argent et notre capacité à coopérer.
Comment créer des contextes qui permettent d’exercer le pouvoir ensemble et non sur ?
Voilà qui interroge profondément notre éducation et nos habitudes sociales. La question du pouvoir est souvent un non-dit dans les organisations et il serait illusoire de croire qu’en supprimant la hiérarchie, on supprime les rapports de pouvoir.
La gouvernance partagée fait le pari qu’il est possible de concilier relationnel et efficacité au travail ou dans un collectif ayant un objectif commun. Différentes structures se mettent au service des acteurs pour faire évoluer les pratiques, transmettre des outils, et accompagner les collectifs qui souhaitent faire autrement…
Avec Laurent Van Ditzhuyzen, Mohamed Rochdi Sifaoui, Anne Lechêne, Hélène Bourdel, Aurore Bimont...
L’Europe, quel vaste sujet ! Qu’ils se sentent concernés ou non, les citoyens européens sont confrontés à des problématiques communes et ont leurs mots à dire.
L’économie européenne est-elle respectueuse du climat, de l’environnement ? L’Europe aujourd’hui est-elle facteur de paix ou de guerre ? L’Europe met-elle l’humain au cœur de ses préoccupations ?…
Les élections européennes approchent. Une occasion pour ANV de s’intéresser à ces questions, d’évoquer de grands combats non-violents et de pointer des défis majeurs à relever. Et finalement, de quelle Europe rêvons-nous ?
Avec J. Bové, N. Haeringer, A. Hasanbegovic, B. Dreano, J.-Y. Potel, B. Quelquejeu, M. Bohl...
Depuis 2012, Yazid Kherfi investit son énergie au pied des immeubles, dans des quartiers dits « sensibles », la nuit. Il a créé la « médiation nomade ». Un camping-car, du thé à la menthe, une équipe de bénévoles : c’est une formule simple, peu coûteuse, pour ouvrir des espaces de convivialité, créer du lien…
Une simple rencontre peut faire basculer une personne, pour le meilleur ou pour le pire. Bienveillance, reconnaissance, écoute et communication… dans le champ de la non-violence et de la régulation des conflits, ces notions résonnent.
Avec Y. et L. Kherfi, D. Crolotte, M. Mansouri, S. Perrin, N. Chausson, etc.
La « question basque » est vieille de plusieurs décennies, elle est marquée par des épisodes d’une grande violence. En octobre 2011, la « conférence de la paix » d’Aiete propose une feuille de route pour une sortie du conflit au Pays Basque. En réponse, l’organisation armée basque ETA annonce « l’arrêt définitif de son activité armée » suite à près de 60 ans de lutte pour l’indépendance.
Histoire du conflit, arrêt de la lutte armée, désarmement, construction de la paix...
Avec O. de Balanzo, V. Dudouet, T. Etcheverry, D. Fernandez, J.-P. Massias, S. Ormazabal Elola, etc.
Les neurosciences sont à la mode et, dans certains discours, elles apparaissent comme une caution scientifique indiscutable. Quelle est la finalité des neurosciences ? Quelles sont les valeurs et les références sous-jacentes à certaines thèses ?
Une meilleure connaissance du fonctionnement du cerveau amène à repenser les processus d’apprentissage et de socialisation. Des scientifiques ont mis à jour que la cognition et les émotions sont liées. Des chercheurs s’intéressent à la régulation des émotions et à la violence, au niveau individuel et collectif. Et ce n’est qu’un début…
Avec D. Favre, G. Gagnaire, G. Gamblin, E. Maheu, P. Meirieu, F. Vaillant, D. Vidal, etc.
De qui parle-t-on ? Clandestins, expatriés, demandeurs d’asile, réfugiés politiques, économiques ou climatiques… Les termes employés sont multiples, la réalité est simple : des humains se déplacent par choix ou sous la contrainte. Comment faire place aux migrants ? Quelles pistes pour une politique migratoire accueillante ?
Face au non-respect des droits fondamentaux, à la criminalisation de la solidarité et au manque de cohérence politique, des citoyens s’indignent et beaucoup s’engagent concrètement.
Avec J.-B. Hervé, K.-E. Théry, C. Le Meut, K. Gatelier, D. Torondel, C. Wihtol de Wenden, M. Neuman, etc.
Nelson Mandela, ou « Madiba », est sans aucun doute un homme exceptionnel.
Le 7 déc. 2013, Le Monde titrait, allant dans le sens de l’opinion publique, « Mort de Mandela : l’irrésistible force de la non-violence ». Mandela a-t-il été un partisan de la non-violence ? À regarder ses actes et ses dires, il semblerait que non. Alors pourquoi et comment ce mythe s’est-il construit ?
Ce dossier bouscule les idées reçues et propose un éclairage exceptionnel sur Mandela et son itinéraire.
Avec E. Lafont, F. Meintjies, J.-M. Muller, F. Vaillant, etc.
Gérer ses émotions et s’autoréguler, communiquer sans violence, coopérer et exercer sa créativité, sont autant de savoir-faire pour établir des relations non-violentes et pour mieux apprendre ensemble.
Les pratiques pédagogiques interrogent les rapports entre maître et élèves, entre parents et enfant, entre pairs. Comment sortir de la soumission pour devenir citoyen ? En quoi la non-violence donne-t-elle des clés pour améliorer les pratiques des enseignants ? Quelles sont les expériences inspirantes sur le sujet ? Comment aller vers une école non-violente ?
Avec J. Naessens, D. Favre, C. Steine, L. Lescouarch, L. Michel...
Le dérèglement climatique est un défi majeur pour nos sociétés. Les experts sont unanimes : cela ne sera pas sans conséquence sur les populations (déplacements forcés, insécurité alimentaire, risque de conflits violents accru, etc.).
Avec la Cop21 à Paris en décembre 2015, les mobilisations contre le dérèglement climatique se sont multipliées. La non-violence est le moteur de nombreuses associations engagées dans la protection de l’environnement, c'est aussi un moyen incontournable dans la résolution des conflits qui se profilent à l’horizon… Pas si lointain !
Avec Y. Bailly, T. Etcheverry, N. Haeringer, J. Palais, B. Quelquejeu, A. Sinaï...
Que signifie le pardon, dans une relation entre des personnes ou des peuples ? Les exemples choisis rejoindront peut-être l’un ou l’autre dans le souvenir d’une épreuve douloureuse, dans un vœu qui semble inaccessible ou bien dans l’expérience d’une libération. À chacun d’y prendre ce qui le nourrit aux endroits essentiels de sa vie, qu’il s’agisse des domaines professionnel, amical, militant, familial…
Avec : Maria Biedrawa, Christine Laouénan, Elisabeth Maheu, François Marchand, J.-Marie Muller, Anna Pietsch, Bernard Quelquejeu...
Ce dossier rappelle que la laïcité a été imposée par la force, voire avec violence. Comment alors dépasser cet héritage pour parvenir à une laïcité inclusive et tolérante ? La laïcité s’impose d’abord à l’État, qui a l’obligation de protéger tous les citoyens, de garantir leur liberté d’expression et de maintenir l’ordre public. La non-violence apparaît bien comme l’outil même du vivre-ensemble, qui permet de dépasser les inévitables conflits, de combattre tout prosélytisme et tout intégrisme, qu’il soit religieux ou athéiste.
Avec : Jean Baubérot, Brigitte Chambolle, Marion Ghibaudo, Elisabeth Maheu, Samuel Mayol, J.-Marie Muller, Paul Paumier, François Vaillant, Patrick Viveret...
Dans les luttes actuelles, le débat entre les partisans d'une tactique non-violente et les militants qui intègrent l'usage de la violence dans leur panoplie d'action, est très présent. Il génère parfois de vives réactions.
La voie de la non-violence reste méconnue et demeure parfois associée à la lâcheté ou au manque de radicalité. Ce dossier montre que l'action non-violente est une véritable stratégie, pensée et construite, surtout lorsqu'elle essaie d'impulser une mobilisation de masse. Alors, ces manières de lutter peuvent-elles cohabiter et comment ?
Avec J.Palais, G. Coiffard-Grosdoy, Samir, B. Lefetey...
Ce dossier s’intéresse au boycott en tant que moyen d’action non-violent. Celui-ci se révèle être un levier puissant et légitime pour exercer une pression économique, qui rend toute sa responsabilité citoyenne au consommateur. Pourtant, depuis les circulaires dites Alliot-Marie du 12 février 2010 et Mercier du 15 mai 2012, l’appel au boycott constitue une infraction… Le boycott a marqué de grandes luttes en faveur des droits humains, et l’exemple de la campagne BDS, nous invite à croire que cela n’est pas fini.
Avec J. Desbois, J-G. Greilsamer, F. Marchand, O. Neiman, S. Perrin, G. Poissonnier...
Lors des manifestations d’ampleur qui ont jalonné l’année 2015, les symboles de la République française ont été exhibés : le drapeau tricolore, la devise, La Marseillaise. Oui, mais… des voix s’élèvent. Que faire quand l’hymne national est en dissonance avec les valeurs de la Constitution ? Est-il possible de construire une nation apaisée sur un chant de guerre ? Ce dossier s’intéresse aux débats et enjeux liés à la réécriture des paroles. Il ouvre des pistes pour y parvenir, pour cheminer collectivement vers une culture de paix.
Avec Y. Bailly, A. Brenguien, D. Crolotte, G. Gamblin, B. Girard, É. Maheu, M. Rouger, C. Steine, A. Stern, F. Vaillant...
Suite à l'échec de l'examen du Traité de non-prolifération nucléaire en mai 2016, pour les militants et les organisations, la tâche est colossale. Seule une implication massive de la société civile permettra une abolition de l'arme nucléaire. Mais par où commencer ? L'urgence est d'en finir avec les fausses croyances sur la dissuasion nucléaire.
Avec P. Bouveret, B. Quelquejeu, J.-M. Muller, M. Morgan, É. Maheu, F. Marchand, J.-J. Patry, B. Mattéi, A. Le Fur.
Dans un contexte où le terrorisme est régulièrement mis sur le devant de la scène politique et médiatique, une question émerge : que peut la non-violence face au terrorisme ?
Nous sommes convaincus qu’il est impossible de vaincre le terrorisme par la guerre. Oui, mais que faire ? Affaiblir le terrorisme à la racine, lutter contre les injustices et l’oppression, renforcer les résistances civiles, « désembrigader » les candidats au Djihad, continuer à construire dans la durée une culture de paix...
Avec Y. Bailly, N. Barrach-Yousefi, D. Bouzar, J.-P. Dacheux, C. Dubernet, G. Gagnaire, J. Good, G. Galbès, É. Maheu...
L’industrie du jeu vidéo ne connaît pas la crise, les ventes ne cessent d’augmenter. Il existe aujourd’hui une offre aussi diversifiée que dans le cinéma… Alors pourquoi cette idée persistante que le jeu vidéo est violent et dangereux ?
La publicité des jeux vidéo est souvent centrée sur la violence, car c’est un argument de vente. Par ailleurs, introduire des mécanismes de jeu non-violents tout en gardant le plaisir de jouer n’est pas si simple. Et pourtant la non-violence a tout intérêt à investir ce secteur…
Avec Y. Bailly, N. Barrach-Yousefi, M. Cervera-Marzal, C.K.C Chan, G. Gagnaire, G. De Lagasnerie, É. Maheu, F. Marchand, S. Perrin, C. Rabanes, V.C.T. Sung, F. Vachey.
Dans l’histoire, certaines grèves de la faim sont restées exemplaires, on y associe des noms connus : Gandhi dans la lutte pour l’indépendance de l’Inde, Bobby Sands pour la cause républicaine irlandaise, Lanza del Vasto pendant la guerre d’Algérie et la lutte des paysans du Larzac… D’autres restent dans l’anonymat : des prisonniers, des opposants aux armes nucléaires, des réfugiés ou des déboutés du droit d’asile, etc.
Les éléments théoriques et pratiques de ce dossier en font une sorte de guide… en toute humilité vis-à-vis des personnes qui pourraient nous apprendre beaucoup de leur expérience personnelle.
Avec J.-M. Muller, F. Vaillant, J.-B. Libouban, C. Laouénan, J.-P. Collet, O. Cabanel, E. Godinot, E. Wittich, G. Gagnaire, J.-C. Sarrot, V. Roussel.
La pertinence de la non-violence tient sans doute à la place centrale donnée au conflit et à l’attention portée au rapport de forces. La non-violence réhabilite le conflit et valorise son rôle essentiel dans la transformation sociale. Certes, s’il est mal traité, le conflit peut facilement dégénérer en violence. Cependant l’éviter par peur de la violence revient souvent à perdre l’occasion de faire éclater au grand jour les dysfonctionnements et les injustices, eux-mêmes générateurs de violences. Alors, peut-on bien traiter un conflit ?
Avec G. Souchay, R. Filliau, É. Maheu, M. Cabaup, A. Lallemant, C. Boury-Esnault, J.-M. Muller, G. Gamblin, C. Stein, C. Laouénan, G. Gagnaire, P. Merlant, J. Peyret, F. Vaillant.
En France, le premier semestre 2014 a été marqué par les élections municipales et européennes. Avec le fort taux d’abstention, les nombreuses pertes de communes ou de voix pour la gauche et la radicalisation des électeurs de droite au niveau national, difficile d’imaginer une société sûre d’elle, prospère et paisible. Ce dossier donne la parole à des élus ou des personnes qui défendent les valeurs démocratiques et tentent d’avoir une pratique politique en cohérence avec leur éthique.
Avec J. Muller, É. Maheu, C. Schmitt, C. Grivel, J. de Troie, P. Pereira, P. Caillat, É. Dilet-Bancon, S. Nanni, J. Peraya, J.-M. Muller, G. Gagnaire, S. Perrin.
À l’heure où le « Bio » se popularise et s’implante dans les centres commerciaux, où fleurissent divers labels et certifications, où se développent des circuits courts de distribution, le dossier centré sur l’agriculture et notamment sur les pratiques alternatives à l’agro-business (agriculture biologique, agro-écologie, etc.) amène à questionner les enjeux liés à la terre, aux conditions d’exploitation, de distribution et de consommation dans nos sociétés contemporaines.
Avec A. Le Fur, J.-L. Colas, I. Vallette d’Osia, L. Marbot, É. Maheu, O. Branciard, G. Gamblin, P. Coulon, A. Exley, T. Easthom, G. Gagnaire, C. Robineau, H. Mechaï, F. Rognon, J.-C. Vigour, F. Vaillant.
La prostitution, la pornographie ou encore l’hypersexualisation des petites filles sont des sujets d’actualité polémiques. Ils sont d’autant plus sensibles qu’ils interrogent les rapports de genre, les limites entre liberté sexuelle et sexualité sous contrainte, l’exploitation des corps comme marchandises, etc. Comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la « marchandisation sexuelle des corps » est un préalable aux engagements et aux alternatives. Ce dossier ouvre quelques pistes.
Avec C. Quidet, C. Laouénan, D. Chaussée, É. Maheu, J.-Y. Carlen, J.-M. Muller, D. Hocq, F. Vaillant, J.-P. Dacheux, P. Cartigny, G. Gamblin, H.-U. Gerber, G. Gagnaire, C. Robineau, Y. Bailly, M. Cervera-Marzal.
Les assassinats …, la presse en parle. Mais elle n’aborde pas encore un fait inouï qui se développe sur cette île, à savoir que des femmes et des hommes se lèvent pour semer des graines de non-violence. C’est en Corse que se déroulent actuellement le plus de formations à la non-violence, que des actions novatrices sont engagées. Entretien avec Edmond Siméoni, le ‘père du nationalisme’. La réalité des Faiseurs de paix (I Paceri). Un numéro exceptionnel.
Avec K. Altmeyer, J.-C. Adami, J.-F. Bernardini, J. Fusina, G. Gagnaire, J.-M. Muller, C. Robineau, J. Rode, E. Siméoni, F. Vaillant, L. Vittori,…
La guerre est de nos jours à la fois absente et omniprésente. Absente, car on ne connaît plus de mobilisation générale comme en 1914 et 1939. Omniprésente, tant la guerre hante à nouveau les esprits, avec un climat belliqueux généralisé depuis le 11 septembre 2001, avec des conflits un peu partout. Ce no d’ANV s’intéresse surtout à ceux et celles qui ont refusé et refusent encore de participer à la guerre depuis un siècle. Pourquoi l’Intervention civile de paix ICP mérite-t-elle d’être développée ?
Avec M. Auvray, P. Caillat, J.-Y. Carlen, H. Clark, J.-M. Collin, C. Dubernet, L. Duvert, G. Gagnaire, J. Inrep, F. Marchand, J.-Marc Muller, J.-Marie Muller, J. Peraya, H. Schwab…
La non-violence, telle que Gandhi et King l’ont dégagée et approfondie, n’est pas nommée dans l’oeuvre d’Albert Camus. Mais les adeptes de la non-violence trouvent chez lui une formidable matière à réflexion, notamment celle qui concerne le refus de légitimer comme de justifier le meurtre. Et c’est précisément sur ce refus que l’Histoire rend raison à Camus au sujet de l’Épuration, de la guerre d’Algérie, contre Sartre, pour l’abolition de la peine de mort… La révolte est bien le premier moteur de la conscience morale qui révèle l’exigence de justice qui habite les hommes.
Avec Y. Belaskri, D. Brahimi, J.-P. Dacheux, J. de Troie, G. Dugas, G. Gamblin, J. Lenzini, J.-F. Mattéi, J.-M. Muller, H. Rufat…
La peur est une émotion que tout le monde éprouve régulièrement. Parfois bonne conseillère elle peut néanmoins aussi nous inhiber. Comprendre les mécanismes biologiques et psychologiques de la peur permet de transformer la peur de manière positive, surtout quand nous avons à réguler des conflits. Utiliser la politique de la peur est aussi une façon de rendre docile une population, comment lui résister ?
Avec G. Fabre, F. Gelly, C. Laouénan, S. Latouche, É. Maheu, J.-M. Muller, H. Schwab, F. Vaillant…
Qu’ont réalisé les urbanistes ces trente dernières années, si ce n’est d’encore privilégier des zones déshumanisantes, pour servir l’idole voiture et les supermarchés ? L’urbanité prône quant à elle la qualité des hommes à vivre dans de nouveaux dispositifs urbains humanisants et respectueux de l’environnement : privilégier les transports en commun, les éco-quartiers, la concertation avec la population… ; une nouvelle ville est en train de naître. Urbanité et non-violence vont ensemble.
Avec J.-M. Barbier, P. Blanqart, F. Deslandres, G. Gamblin, J.-P. Garnier…
Pas d’action non-violente sans journaliste ! La presse est le principal levier qui permet de forger l’opinion publique sur l’injustice dénoncée et le programme constructif des acteurs non-violents. Comment s’y prend par exemple Greenpeace ? Le rôle de la presse locale et celui des radios. Ce passionnant numéro permet de mieux comprendre les fonctionnements de la presse et d’Internet, de leurs importance et pièges, pour mieux s’inviter dans l’actualité.
Avec L. Chatel, E. Chenoweth, P. Champagne, A. Colin, G. Gamblin, J.-F. Laville, L. Mécréant, J. Palais, F. Sturm…
De nouveaux contestataires ont envahi en 2011-2012 les rues et les places, lors des révolutions arabes et le mouvement des Indignés. Des Arabes de Tunisie, Égypte, Syrie…aux Indignés de Madrid, New York, Paris…, partout des gens ont dit qu’ils en avaient assez de la corruption, du manque de la démocratie. Ils ont le plus souvent adopté la force de la non-violence face à la répression. Ils sont entrés dans l’Histoire pour en changer le cours. Récits et analyses.
Avec B. Dreano, G. Gamblin, D. Mahdi, G. Massiah, B. Quelquejeu, A. Ratzken, C. Robineau, H. Schwab, F. Vaillant…
La vieillesse n’est pas une maladie, mais comment appréhender le grand âge ? Se maintenir à domicile ou envisager d’aller en maison de retraite où parfois rôdent des maltraitances ? Ou réaliser avec des amis un habitat groupé ? Terminer sa vie en soins palliatifs ou prévoir une euthanasie volontaire ? Quelle attention notre société porte-t-elle aux travailleurs immigrés à la retraite ? Que faire avec les personnes atteintes d’Alzheimer ? Ce numéro aborde de face ces questions.
Avec S. Cadolle, B. Faiteau, B. Jean, A. Kovalevsky, C. Laouénan, G. Lhopiteau, J. Pohier, J. Ricot, J. Rivet, O. Samaoli, C. Trivallle…
Insoumis, déserteurs, objecteurs de conscience, réfractaires : ils ont osé dire « non » à la guerre d’Algérie. Trop d’oublis liés à la guerre d’Algérie foisonnent encore des deux côtés de la Méditerranée. Le général de Bollardière contre la torture ; Yacef Saadi et Germaine Tillion pour une trêve des attentats… L’Algérie, malgré les accords d’Évian de 1962, demeure malade de la violence à cause du FLN et de son ancrage dans l’injustice.
Avec A. Aroua, M. Berthelémy, P. Coulon, D. Dayot, C. Fiquet, S. Lounès, J.-M.Muller, H.Schwab, C. Silvestre…
Désobéissance civile ou désobéissance éthique ? De fait, la désobéissance éthique, qui caractérise le refus d’appliquer une règle déshumanisante imposée par un employeur, englobe la désobéissance civile, qui, elle, s’oppose à une loi générale valable pour tous les citoyens. Ce numéro rapporte des exemples concrets de désobéissance éthique d’agents EDF, conseillers Pôle Emploi, psychiatres, forestiers, enseignants, magistrats…
Avec P. Berger, D. De Pas, R. Gori, O. Labouret, D. Liot, D. Sultan, A. Refalo, X. Renou, É. Weissman…
Si les partisans de la non-violence ne veulent pas rester d’éternels contestataires, il leur faut accepter de prendre des responsabilités dans la société. Le risque est grand qu’ils y perdent leurs valeurs initiales. Ceci est vrai en politique mais aussi quand on devient chef d’entreprise, haut fonctionnaire ou responsable syndical. Comment alors vivre l’exercice du pouvoir sans se compromettre, en assumant des compromis acceptables ?
Avec J. Digreva, J. Fayet, O. Jacquin, É. Laville, F. Marchand, J. Muller, P. Ponty, B. Quelquejeu, P. Radanne…
Qui ne s’est jamais mis en colère ? Il convient de distinguer entre la colère qui injurie, qui casse, qui est donc violente, de celle qui manifeste une indignation maîtrisée. La colère est d’abord une réaction émotionnelle, qu’en faire ? Ce numéro explore sereinement les types de colère, montre les apports de la communication non-violente, tant il existe des bonnes colères mais aussi des mauvaises.
Avec L. Basset, A. Bernard, G. Gamblin, C. Laouénan, É. Maheu, C. Robineau, F. Vaillant…
Le danger d’un conflit nucléaire existe chaque année un peu plus. La perspective d’un désarmement multilatéral sert d’alibi pour n’entreprendre aucun vrai désarmement de la poudrière. Quelles conséquences aurait un désarmement unilatéral de la France pour sa légitime défense, pour son rayonnement moral et culturel, pour ses finances publiques ? Ce numéro publie une passionnante étude de Jean-Marie Muller sur ces sujets, à laquelle réagissent de nombreuses personnalités.
Avec P. Blanquart, M.-C. Blandin, P. Bouveret, B. Quelquejeu, X. Renou, D. Sieffert, P. Viveret, D. Voynet…
L’histoire des grandes luttes non-violentes est jalonnée de marches à pied collectives. Ce numéro les raconte, tout en livrant des réflexions novatrices sur cette forme d’action encore trop rarement utilisée et étudiée. En Inde, de Gandhi à Rajagopal ; en France avec les paysans du Larzac et la Marche pour l’égalité ; plus de onze marches sont abordées.
Avec P. Beck, C. Boury-Esnault, P. Coulon, T. Castelbou, S. Feugère, J.-B. Nedelcu, Rajagopal, H. Schwab…
« Le féminisme n’a jamais tué personne ». Le machisme et le sexisme demeurent omniprésents dans notre société ; dans le couple, en entreprise, à travers la publicité… L’analyse qu’offre la non-violence est décapante pour voir combien les violences faites aux femmes sont à combattre avec courage et lucidité. Qu’en est-il du féminisme aujourd’hui ?
Avec G. Gamblin, M. Jaspard, P. Jean, G. Jobbé-Duval, F. Montreynaud, A. Soupa, É. Weissman, I. Zeilinger…
L’autorité requiert toujours l’obéissance, mais celle-ci n’est pas la soumission. L’élève sait qu’il peut être sanctionné s’il transgresse une loi ou une règle. La sanction doit éduquer et non humilier, à la différence de la punition. Comment prévenir les violences à l’école ? La non-violence apprend aux adultes comme aux enfants à résister à l’intimidation, à déjouer les manipulations, à se faire mutuellement confiance.
Avec B. Bayada, J. Costa-Lascoux, S. Grandserre, É. Maheu, D. Marcelli, P. Meirieu, A. Refalo, C. Robineau, D. Terzi-Delmotte…
Le grand écrivain russe (1828-1910) a été un pionnier éblouissant de la non-violence, face à l’armée, l’État et l’Église. Le 7 novembre 2010, le monde littéraire va fêter le centenaire de sa mort. Au-delà des splendides romans comme Guerre et paix ou Anna Karénine, parlera-t-on des trente dernières années de l’écrivain où il vécut la simplicité volontaire, avant le Décroissance ?
Avec M. Aucouturier, J.-C. Filloux, L. Jurgenson, J.-M. Muller, M. Niqueux, H. Schwab, F. Vaillant…
Le surgissement d’innombrables associations qui se réfèrent à la non-violence est un événement inouï en Afrique subsaharienne. Elles luttent contre la corruption, promeuvent une éducation à la non-violence, redonnent une dignité aux femmes battues, s’investissent dans les réconciliations interethniques, s’organisent contre les dégâts humains et environnementaux perpétrés par des multinationales. Une non-violence africaine est née, elle a déjà beaucoup à nous apprendre.
Avec M. Biédrawa, Cadev-Niger, V. Giarmana, J.-B. Kenmogne, É. Maheu, K. Mana, I. Nanimben, C. Sérushyama…
Fêter le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin qui s’est produite le 9 novembre 1989, c’est aussi faire mémoire des luttes non-violentes dans les pays de l’Est : le printemps de Prague et la Charte 77 en Tchécoslovaquie, Solidarnosc en Pologne, le rôle des églises protestantes en RDA… Sans ces minorités agissantes qui étaient entrées en dissidence, au prix de la prison et parfois de la torture, le Mur de la honte ne serait jamais tombé.
Avec C. Cunniet, B. Dreano, G. Gamblin, J. Kavan, J.-M. Muller, R. Pankowski, J. Semelin, C. Weber…
Que celui qui n’a jamais eu envie de se venger se lève ! Le désir de se venger exprime une volonté de réparation chez celui qui s’estime déshonoré, piétiné, spolié. Mais l’acte du vengeur ne répare rien du tout. À une première violence vient s’ajouter une seconde. Ce numéro explore le désir de vengeance et propose des pistes pour s’en libérer. La vengeance dans des groupes de jeunes ; au sujet des violences conjugales ; la résilience…
Avec Y. Bailly, M.-C. Blandin, P. Dufour, D. Favre, C. Laouénan, J.-L. Mermet, J.-M. Muller, J.-P. Nunez, F. Vaillant…
La logique d’action non-violente fait que les auteurs de telles actions échappent à la spirale de la violence, qui veut normalement qu’à une violence institutionnelle réponde une violence de révolte qui se retrouve ensuite mater par la violence de la répression. Mais la non-violence déjoue la répression. Regards sur la Brigade des Clowns, le Collectif des désobéissants, les Faucheurs, les Déboulonneurs, etc.
Avec G. Gamblin, N. Haeringer, C. Laouénan, J.-M. Muller, X. Renou, J. Scherrer, F. Vaillant…
Notre société devient celle de l’écran : télévision(s), ordinateur(s), téléphone(s) portable(s), console(s) de jeux... sont parfois à chaque étage de la maison. À quoi et à qui font-ils écran ? Quelles conséquences peuvent avoir la dépendance à l’image, notamment quand il s’agit de la publicité à la télévision destinée aux enfants ? Les jeux vidéo, où en est-on ? Philosophe, psychiatre, sociologue, pédagogues et chercheurs tentent de répondre à ces questions et proposent des pistes pour élaborer une culture de non-violence. Avec Monique Dagnaud, Jean-Baptiste de Foucauld, Laurence Hansen- Löve, Jean-Jacques Ledos, Élisabeth Maheu, Philippe Meirieu, Serge Tisseron, Laurent Trémel...
À partir d’exemples et d’analyses, ce numéro jette un regard nouveau sur la parole qui peut être violente mais aussi non-violente. Elle est réellement non-violente lorsqu’elle prévient de la violence et se montre capable d’en réparer les dégâts. Des propos à tout âge peuvent manipuler et détruire, d’autres viennent pour valoriser et construire.
Avec M. Anquetil, L. Bihel, P. Breton, N. Calmé, C. De Doncker, C. Laouénan, É. Maheu, J.-M. Muller…
Voici un épais numéro exceptionnel, agréablement illustré, consacré au leader noir ! Tout le monde connaît le nom Martin Luther King mais les actions non-violentes qu’il a vécues au quotidien avec les Noirs américains le sont beaucoup moins. Ce numéro en rend compte en publiant des inédits en langue française. Commentaires de la Lettre de Birmingham. Vie et œuvre de Martin Luther King.
Avec P. Ackerman, M.-A. Combesque, J. DuVall, C. Laouénan, J.-M. Muller, A. Refalo, V. Roussel, H. Schwab, F. Vaillant…
Bon courage ! Cette expression en dit long sur ce que chacun(e) affronte chaque jour. Le vrai courageux n’est peut-être pas d’abord le héros qui a su se manifester lors d’une situation exceptionnelle, mais plutôt celui qui agit avec détermination au fil de ses journées. Le courage caractérise toute action non-violente.
Avec Bernadette Bayada, Philippe Beck, André Comte-Sponville, Cécile Dubernet, Étienne Godinot, Élisabeth Maheu, Jean-Marie Muller, Hervé Ott, Christian Robineau, François Vaillant...
Croissance, développement durable et décroissance sont mis ici en discussion. Pendant que les élus de droite et de gauche courent après une croissance idolâtrée, responsable du réchauffement climatique et néfaste pour l’avenir de la planète, les milieux écologistes sont divisés. Les uns préconisent un développement durable, les autres la décroissance. Analyses et témoignages : un dossier passionnant qui permet de comprendre clairement les enjeux.
Avec Paul Ariès, Michel Bernard, Alain Chevillat, Guillaume Gamblin, Jean-Marie Harribey, Serge Latouche, Bernard Quelquejeu, Paul Virilio...
Ce n’est pas facile d’être ado ! De n’être plus un enfant et pas encore un adulte. À travers plusieurs analyses et témoignages, ce numéro permet de comprendre que la non-violence, assumée par des éducateurs, est une démarche qui permet de contraindre sans humilier, de dire « non » sans agresser, de dire « oui » sans se soumettre.
Avec François Brune, Christine Laouénan, Bernard Lemettre, Brigitte Liatard, Élisabeth Maheu, Jean-Marie Petitclerc, Nathalie Schott...
Où situer la désobéissance civile en philosophie politique ? Cette notion, apparue chez Thoreau, définit depuis Gandhi une action colective qu’il convient de distinguer de l’objection de conscience et de la désobéissance criminelle. Regards sur les actions des Faucheurs volontaires, RESF... Des déboulonneurs de pub plaident au tribunal pour la désobéissance civile. Vaut-il mieux parler de désobéissance civique ou de désobéissance civile ? Pourquoi désobéissance civile et non-violence vont-elles ensemble ? Les désobéisseurs au service du droit. Bibliographie...
Avec Guillaume Gamblin, Anna Massina, Jean-Marie Muller, Bernard Quelquejeu, Alain Refalo, François Roux, Nathalie Tenenbaum, François Vaillant...
Loin des sentiers battus qui constatent périodiquement que les choses n’ont pas changé depuis vingt ans, ce numéro donne la paro- le à des hommes et femmes qui agissent en non-violence dans les banlieues : un musulman prêche la non-violence à la mosquée de Clichy-sous-Bois ; une gardienne d’immeubles suscite un jardin potager dans une cité...
Avec Abdelrhani Berhil, Paul Blanquart, Hassina Bouthil, Anne Delmer, Yazid Kherfi, Driss Mahdi, Sylvaine Molli, Fabien Pujervie...
Qui n’a pas croisé une plaque de rue portant l’inscription Jean-Jaurès (1859-1914) ? Ce républicain socialiste reste un méconnu célèbre ! Jaurès fut tout le temps un homme de justice, de paix et d’humanité. Il en mourra assassiné, comme Gandhi et King. Ce numéro hors du commun raconte la vie et analyse l’œuvre politique de ce député français — jamais ministre — auprès duquel tout partisan de la non- violence peut se ressourcer pour contribuer à façonner un socialisme à visage humain. Iconographie provenant du Musée Jean-Jaurès (Castres)... La guerre au Liban, le festival Camino et autres regards sur l’actualité.
Avec Gilles Candar, Marie Guertin, Patrick Jacquemont, Jean-Marie Muller, Jean-Pierre Rioux, François Vaillant...
Pourquoi la non-violence est-elle si peu reconnue en France, à la différence de qui se passe dans d’autres pays ? Est-ce la faute au rayonnement de Jean-Paul Sartre ? Emmanuel Mounier et Albert Camus ont pourtant mis en valeur les apports de Gandhi.
Avec Sébastien Babaud, Philippe Beck, Annie Cholley-Kerrec, Bernard Quelquejeu, Hans Schwab, Michel Serres, Gérard Wormser...
Boîtes aux lettres envahies, intrusions téléphoniques, panneaux d’affichage omniprésents et souvent illégaux. La manipulation publicitaire est partout. L’enfant-roi est devenu un enfant-proie. Que véhicule l’idéologie publicitaire, comment lui résister ? Faut-il brûler les marques ? Le Collectif des déboulonneurs s’engage en non-violence. La décroissance pour contrer la société de consommation dont la publicité est le fer de lance.
Avec Paul Ariès, François Brune, Thomas Coutrot, Pierre-Jean Delahousse, Serge Latouche, Jean-Baptiste Libouban, François Vaillant...
Comment faire du juste avec de l’injuste ? La justice réparatrice permet la réconciliation mais elle ne la force pas. Se réconcilier entre parents et enfants ; la réconciliation en territoire Kanak, entre Blancs et Noirs en Afrique du Sud ; regards sur des pratiques de réconciliation au Congo, au Kosovo. Le génocide des Arméniens. Au sujet de Lévinas. En actualité : les ventes d’armes dans le monde. Avec Isabelle Bartkoviak-Théron, Pierre Dufour, Isabelle Filliozat, Jean-Baptiste Libouban, Claire Marie Monnet, Yves Ternon, Michel Van Aerde...
Débarrasser l’histoire de France de ses mythes est une exigence d’honnêteté. Quand l’enseignement de l’histoire dans les écoles cessera-t-il de privilégier le seul point de vue des vainqueurs ? L’attribution chaque année d’un prix Nobel de la paix, le regain actuel pour les histoires locales et régionales, comme aussi les jeunes qui se bousculent au Mémorial de Caen sont des phénomènes éloquents qui participent à construire une culture de non-violence. Avec Suzanne Citron, Daniel Groult, Christian Le Meut, Éric Powolny, François Vaillant, Vincent Roussel, Renate Wanie...
Pourquoi et comment les religions historiques se pervertissent-elles aussi facilement en devenant de redoutables facteurs de violence, hier et aujourd’hui ? Les articles de ce numéro sont relatifs aux questions que pose la non-violence aux religions, à travers les thèmes centraux de vérité, de pouvoir, de sexualité, de sacrifice et d’universalité. Avec Éric Fuchs, Jean-Marie Muller, Hervé Ott, Bernard Quelquejeu, Frédéric Rognon, Jean-Louis Schlegel, et par ailleurs une contribution de Jean-Louis Valatx sur non-violence et sommeil.
La force mobilisatrice en faveur de la non-violence, en éducation comme dans le champ politique, s’appuie sur des organisations. Onze d’entre elles sont ici présentées, évaluées. ANV publie ici une enquête réalisée en France par Guillaume Gamblin, en collaboration avec Non-Violence XXI et la Fondation pour le progrès de l’Homme. Tout ce que vous avez voulu savoir sur le Mir, l’Arche, Le Cun, ANV, le Man, NVA, l’IRNC, l’Ifman, Non-Violence XXI, etc. La « révolution orange » en Ukraine. Avec Guillaume Gamblin, Hervé Ott, François Vaillant, Jean-Louis Valatx...
De plus en plus d’organismes proposent des formations à la gestion non-violente des conflits. Ces formations intéressent des individus, mais aussi de nombreuses institutions éducatives et sociales. Le rôle incitateur de l’Ifman. Formateur ou thérapeute ? La Communication non-violente : intérêt et limite. Avec F. Bony, S. Cohen, A. Déan, A. Doisy, F. Lhopiteau, C. Lucas, É. Maheu...
Une action non-violente obéit à des critères qui la distinguent des actions sans violence et des actions violentes. Ce numéro veut à la fois refléter et stimuler la logique de la non-violence en action, en s’appuyant sur des exemples historiques et récents. Gandhi en Afrique du Sud. Le combat anti-OGM. Le Jeûne pour vivre sans nucléaire, etc. Rubrique éducation : le travail d’équipe est à développer à l’école. Regards sur l’Argentine... Avec Yvette Bailly, Perez Esquivel, Étienne Godinot, Élisabeth Maheu, Jean-Marie Muller, Alain Refalo, Christian Robineau, François Vaillant...
En 1963, Martin Luther King a prononcé un célèbre discours qui commençait par Je fais un rêve. Vingt et un auteurs, dont de nombreuses personnalités de Non-violence XXI, présentent ici vingt et un rêves, sous forme de fictions parues dans des journaux du XXIe siècle. Politique, économie, religion et relations internationales sont au rendez-vous de ce nouveau siècle qui voit le surgissement attendu de la culture de la non-violence. Un numéro qui fait aimer la vie !
La France continue ses essais nucléaires au Laser Mégajoule, près de Bordeaux. Que vaut l’actuelle stratégie de dissuasion nucléaire à l’heure du danger terroriste ? Le nucléaire civil est-il nécessaire pour le nucléaire militaire ? Où en sont la prolifération et le besoin de nou- veaux traités ? Qui s’intéresse aux victimes irradiés de Polynésie ? Avec Bruno Barrillot, Danielle Bernard, Patrice Bouveret, Christian Brunier, Jean-Michel Collin, Dominique David, Dominique Lalanne...
Aucune solution militaire ne permettra de sortir de l’impasse. La violence mimétique de Sharon et du Hamas n’apporte nulle part la sécurité. Ce numéro montre que des Israéliens et des Palestiniens tracent des voies pour sortir du conflit meurtrier et de ses humiliations quotidiennes. Comment concevoir une force de police internationale et des interventions civiles ? Témoignages de Refuzniks ; récits et analyses de Palestiniens, Israéliens et Européens. Avec une quinzaine de spécialistes, dont Dominique Vidal, Fabienne Messica, Bernard Ravenel, Abdelfattah Abu-Srour, Denis Sieffert...
Comment se présente la non-violence chez les grands philosophes et penseurs qui en ont parlé : Annah Arendt, René Girard, Emmanuel Levinas, Éric Weil... ? Débats sur la philosophie de la non-violence. Avec : Joëlle Hansel, Henri Laux, Jean- Marie Muller, Bernard Quelquejeu, Jacques Ricot, Frédéric Rognon...
L’idée de mondialisation pourrait être bonne si elle n’était pas colonisée par l’économie néo-libérale des États-Unis. Interview exclusive de José Bové sur l’action non-violente. Mondialisation et criminalité des cols blancs. Le danger des OGM est bien réel. Pour un commerce équitable. Pour découvrir l’histoire et les intentions d’Attac. Avec Attac, José Bové, Brigitte Chamak, Jean de Maillard, René Passet, Henri Rouillé d’Orfeuil, François-Xavier Verschave.
Les châtiments et les punitions n’éduquent pas, mais engendrent soumission et humiliation. Les sanctions éducatives cherchent, au contraire, l’adhésion et la réparation de la faute, dans le respect d’autrui et de soi-même. Dans la famille, à l’école, la vie citoyenne... Analyses et exemples concrets. Avec Chantal De Truchis, Élisabeth Maheu, Eirick Prairat, Thierry Pech, Christian Robineau, Maryse Vaillant...
L’intervention de civils non armés, dans des pays en guerre, est une chance pour la paix. Ce numéro constitue les Actes du colloque qui s’est tenu à l’Assemblée nationale, à l’initiative de l’IRNC et du Comité français pour l’intervention civile de paix. Prévention des conflits, interposition, médiation... Avec des chercheurs, des acteurs de terrain, des personnalités politiques et des représentants d’ONG...
La violence routière est impitoyable, mais elle est acceptée comme le tribut sacrificiel d’un objet idolâtré : la voiture ! Existe-t-il une conduite non-violente ? Le réaménagement urbain, avec le vélo et le tramway, est possible. Exemples en Europe. Un numéro qui ne mâche pas les mots, qui sort de la langue de bois si habituelle sur le sujet. Avec Jean-Pascal Assailly, Marie-Hélène Aubert, Michel Bourguet, Philippe Delrue, Philippe Laville,
L’aïkido parvient à libérer son adversaire de son agressivité et ignore la compétition. Cette discipline du corps et de l’esprit est propice à se défendre dans la rue contre une agression. Regards sur les autres arts martiaux et leurs origines guerrières. Coupe du monde de football et violences. Actualité : actions non-violentes exemplaires au Pays Basque. Avec Michel Caillat, André Cognard, Daniel Lance, Vincent Roussel, Gorka Torre...
Ce numéro consacré aux luttes non-violentes en Europe s'inscrit à la suite du numéro 119-120. On y trouve en finale un entretien exclusif avec Michel Rocard et unbe analyse politique de Jean-Marie Muller sur les événements survenus à cause des actions terroristes du 11 septembre.
Une force, la non-violence, est née puis s'est développée au XXème siècle. Le phénomène a commencé avec Gandhi puis s'est propagé sur les cinq continents. De l'Australie à la chute du Mur de Berli, de la Colombie à la Tanzanie, du Larzac à Seattle ... Plus de trente articles retracent l'héritage de la non-violence transmis au XXIe siècle.