Le temps, notre rapport au temps, vaste question ! Bien que toute personne dispose de 24 heures par jour, nos possibilités d’en profiter librement sont inégales, en fonction de nos statuts, de nos moyens et de notre santé. Le temps semble bien long à ceux dont la vie manque de sens, de relations ou d’un minimum de confort, ou à ceux qui souffrent sans perspective de mieux. Le temps semble court à ceux qui regorgent d’énergie et de projets. La journée s’écoule paisiblement pour qui s’offre des vacances, mais devient stressante pour qui reste soumis à des injonctions irréalistes. Nous avons parfois un sentiment d’oppression ; mais quelles sont nos véritables priorités, dans cette société où tout semble aller toujours plus vite, où nous disons si souvent « manquer de temps »? Il nous faut pourtant « prendre le temps » de contribuer efficacement aux changements sociétaux que nous visons. Entre réflexions philosophiques et propositions concrètes, ce dossier fait le lien entre non-violence et rapport au temps. La non-violence n’attend pas, et la non-violence a besoin de temps.
Avec Georges Gangnaire, Pauline Boyer, Elisabeth Maheu, Yvette Bailly, Guillaume Sabin, Johann Naessens....