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Quelle autorité ?

Des responsables politiques de notre pays aiment à communiquer sur « l’autorité à restaurer » dans les familles, à l’école, dans l’espace public… Au point d’oublier que « l’autorité » est à distinguer de « l’autoritarisme » qui impose un pouvoir par des dogmes. Notre société a surtout besoin d’instaurer une autorité non-violente, qui inspire respect et confiance, qui recueille l’adhésion, qui ne cherche pas à soumettre.

 

 

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Quand la non-violence inspire l'artiste

Des films diffusent avec complaisance des atrocités ; des tableaux célèbrent la guerre et ses soldats héroïques ; des romans avalisent les discriminations raciales. L’art, par essence, ne tue donc pas le règne de la violence. Mais l’art permet aussi la dénonciation de la guerre, des injustices et des oppressions, quand il fait place à l’héroïsme des résistants et rend leur visage aux victimes. L’art autorise à ressentir des émotions face aux horreurs, ou au contraire face au juste, au bon et au beau. Qui n’a jamais été touché au cœur par une sculpture (comme le célèbre revolver noué), un dessin sur les murs, un film, un poème, une musique… ? L’art exprime l’indicible et l’inscrit dans l’Histoire ; il participe ainsi à la mémoire collective. Un pas de plus est franchi quand il met en scène la force de la non-violence (et pas seulement avec une image d’une colombe !). Ce n’est pas un hasard si les régimes autoritaires disqualifient les œuvres d’art et censurent sévèrement les artistes.

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Ensemble, habiter la ville

Les villes et les espaces urbains sont souvent connus par leurs aspects négatifs : étalement aberrant, mobilité défaillante, pollution et bruit, ségrégations et inégalités, mal-logement et insécurité, etc. Aujourd’hui, le projet urbain n’est pourtant plus le même qu’hier : la production de la ville ne peut plus faire l’impasse sur l’écologie, le bien-être et la solidarité.

Dans ce contexte en mutation, la ville est de plus en plus considérée comme un lieu de nouveaux possibles, d’inventions concrètes. Cette urbanité est-elle en mesure d’améliorer vraiment les relations humaines et de répondre aux impératifs écologiques ? En d’autres termes, le vivre ensemble non-violent est-il franchement en route ?

Ce numéro d’ANV a été réalisé avec le concours de la « Chaire UNESCO Intervention sociale non-violente ».

François Vaillant

 

                                                                                              François Vaillant

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Parents, même dans la précarité

Les livres sur la parentalité se multiplient. Mais les conditions de vie difficiles n’y sont pas toujours évoquées. Les enfants qui posent problème sont dirigés vers des spécialistes. Dans bien des cas pourtant, c’est la société qu’il faudrait soigner, en amont. Repérer et combattre les violences subies qui engendrent souffrance et précarité : pauvreté, mal-logement, clichés et discriminations, etc. « La pauvreté, c’est avoir besoin d’aide, mais avoir trop peur d’être jugée comme une mère incapable pour la demander. » dit une maman. Déculpabiliser les parents, les aider à reprendre du pouvoir sur leur vie, à retrouver leur dignité, à se réapproprier leur autorité parentale et à revendiquer plus de justice.

Dans ce dossier, nous faisons place à des témoignages de parents et aux initiatives de ceux et celles qui les accompagnent, près de chez eux, à l’école, dans les services sociaux, ou en vacances. Nous remercions les militants d’ATD (Agir tous pour la dignité) et toutes les personnes qui ont contribué à ce dossier.

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Vendre des armes, et après ?

Avec la guerre en Ukraine, ce dossier prévu de longue date rencontre une tragique actualité. L’Occident fournit tous azimuts en armement la résistance ukrainienne, après avoir vendu des armes à la Russie jusqu’en 2020. Les pays d’Europe justifient également l’augmentation de leurs dépenses militaires et ouvre une nouvelle course à l’armement, profitable à ses marchands. Pourtant, l’option de surcharger les arsenaux semble bien incapable d’offrir une garantie fiable face au risque d’embrasement (y compris nucléaire). Comment ancrer un refus collectif de la seule proposition « tuer ou être tué » qui préside à la signature de contrats d’armement ? La discussion est ouverte avec ce numéro, qui interroge les possibilités d’une reconversion des filières productrices d’armes, les zones d’ombre de leur commerce, les alternatives non-violentes aux conflits et la question du transarmement. Nous réfléchissons également aux conditions de démocratie, de justice sociale et de responsabilité citoyenne, pour mettre en oeuvre le projet de société que nous souhaitons défendre.

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Désinformation, complotisme : comment dépasser nos désaccords ?

Qu’est-ce que le complotisme et les mécanismes qui le sous-tendent ? Comment ouvrir le débat ? En quoi traduit-il des inquiétudes, des colères légitimes ? Comment vivre avec ces incertitudes sans tomber ni dans la paranoïa, ni dans le relativisme ? Le défi se pose de trouver le bon équilibre entre remise en question personnelle et affirmation de ses positionnements, de parler de nos désaccords tout en prenant soin de nos liens. L’enjeu est de taille : il s’agit de refaire société.

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Faut-il légaliser le cannabis ?

Aujourd’hui en France, 5 millions de personnes se procurent et fument du cannabis régulièrement ou
occasionnellement. Ceci est illégal au regard de la loi de 1970, laquelle punit tout trafic de drogue.

Face à ce sujet complexe, ce dossier vous apporte quelques éléments de réflexion.

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Dessine-moi la non-violence !

Ce numéro spécial est l’occasion de mesurer l’évolution des représentations de la nonviolence et d’observer la diversité des approches au sein de la mouvance nonviolente actuelle. Nous avons sélectionné une série de dessins parus depuis nos débuts en 1973. Nous donnerons tout particulièrement la parole aux dessinateurs (qui dévoileront ce qui fait sens pour eux, dans l’élan de leurs crayons), aux personnes engagées et aux organisations.
Nous avons beaucoup à apprendre de celles et ceux qui nous ont précédé·e·s, comme de celles et ceux qui osent actuellement innover. Aujourd’hui, la non-violence est plus que jamais une nécessité ! Elle est un choix primordial pour mieux se comprendre et pour travailler ensemble au respect des droits humains, à plus de justice et de solidarité. Afin de transformer nos conflits en un terreau fertile, c’est ensemble que nous pourrons en faire un levier efficace !

Nous remercions chaleureusement les auteurs qui ont contribué à ce numéro :

François Marchand, Étienne Lécroart, Sixtine Dano, Mykaïa, Kichka, Manuel Cervera-Marzal et Sylvie Ollitrault,

Pauline Boyer a recueilli les témoignages de Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, Léa Lecouple d’Extinction rebellion, Txetx Etcheverry, militant au Pays basque, Marie Bohl, porte-parole du Man, Élodie Nace, porte-parole d’Alternatiba et ANV-COP21, Yohann Dirand, Dirand, coordonnateur et formateur sur la prévention des violences en milieu carcéral, scolaire et spécialisé, avec la fédération Léo Lagrange.

Élisabeth Maheu et François Vaillant ont recueilli les témoignages de José Bové, Isabelle Filliozat, Xavier Renou, Jon Palais, Cécile Dubernet, Guillaume Gamblin et de Marie Bohl.

Dans ce numéro, le portrait portera sur Ela Gandhi.

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Police, forces de l'ordre ou gardiens de la paix ?

À peine commencé, le Beauvau de la sécurité semble déjà bien mal engagé. Censé « moderniser la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l’ensemble des Français », il a débuté le 8 février dernier avec un sujet de taille : les rapports police-gendarmerie-population. Autour de la table, il n’y avait pourtant ni collectifs de citoyen·nne·s, ni représentant·e·s de la société civile et pas l’ombre d’un·e universitaire spécialisé·e sur ces questions. Un oubli pour le moins étonnant et un entre-soi dérangeant. Des policier·ère·s ont également manifesté leur mécontentement quant au choix des intervenant·e·s, reprochant qu’aucun agent de terrain n’ait été convié aux discussions. Au programme pour la suite, soit jusqu’au 17 mai : l’encadrement, la formation, la relation avec la justice, le maintien de l’ordre, la captation vidéo, le contrôle interne et les conditions matérielles des forces de l’ordre. La montagne risque bien d’accoucher d’une souris… Dans ce dossier, ANV s’intéresse à police et donne la parole à des spécialistes du sujet, sans pour autant prétendre faire le tour de la question. Nous regrettons, par exemple, de n’avoir pas eu la place d’aborder le réel malaise des policier·ère·s.

Avec Arnaud-Dominique Houte, Christian Mouhanna, Jean-Michel Schlosser, Marion Guémas, François Vaillant, Sébastian Roché, François Marchand et Cécile Dubernet...

 

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Avons-nous le temps ? Non-violence et rapport au temps

Le temps, notre rapport au temps, vaste question ! Bien que toute personne dispose de 24 heures par jour, nos possibilités d’en profiter librement sont inégales, en fonction de nos statuts, de nos moyens et de notre santé. Le temps semble bien long à ceux dont la vie manque de sens, de relations ou d’un minimum de confort, ou à ceux qui souffrent sans perspective de mieux. Le temps semble court à ceux qui regorgent d’énergie et de projets. La journée s’écoule paisiblement pour qui s’offre des vacances, mais devient stressante pour qui reste soumis à des injonctions irréalistes. Nous avons parfois un sentiment d’oppression ; mais quelles sont nos véritables priorités, dans cette société où tout semble aller toujours plus vite, où nous disons si souvent « manquer de temps »? Il nous faut pourtant « prendre le temps » de contribuer efficacement aux changements sociétaux que nous visons. Entre réflexions philosophiques et propositions concrètes, ce dossier fait le lien entre non-violence et rapport au temps. La non-violence n’attend pas, et la non-violence a besoin de temps.

Avec Georges Gangnaire, Pauline Boyer, Elisabeth Maheu, Yvette Bailly, Guillaume Sabin, Johann Naessens....

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Non-violents, donc féministes !

 

Dans ce numéro, ANV donne à voir en quoi la non-violence ne peut être que féministe et donne la parole à des militantes et chercheuses pour éclairer ces sujet complexes que sont les luttes féministes d’hier et d’aujourd’hui. Et pour illustrer ce numéro, du street art féministe, par le biais duquel des femmes se réapproprient l’espace public à coup de spray.

Avec Anaïs Leleux, Rosalie Salaün, Françoise Vergès, Jeanne-Burgart Goutal...

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Sois jeune et tais-toi ? Sûrement pas !

 

Les jeunes présents dans les luttes sont tantôt portés aux nues par l’opinion publique, tantôt décriés comme une jeunesse manipulée, incapable d’avoir ses propres idées : leur engagement interroge. Dans ce no 193, ANV propose un éclairage historique et sociologique sur la participation des jeunes aux luttes, ainsi qu’une mise en lumière de divers combats portés par une jeunesse déterminée à changer les choses.

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La non-violence contre-attaque

2019 : que des bonnes révolutions ; Moins de banquiers, plus de banquise ; Travail-Famine-Pâtes-Riz ; La France, championne du monde de flash ball ; Ils ont la police, on a la peau dure…

Les manifestants expriment avec humour leur colère, mais aussi une formidable envie d’agir collectivement. Écologie, santé publique, luttes sociales et droits humains, vente d’armes, violences policières… les raisons de lutter sont nombreuses. Du mouvement climatique aux « gilets jaunes », de plus en plus de citoyens s’engagent et partagent le même constat : les manifestations et pétitions ne suffisent pas et un réel rapport de force doit être engagé pour contraindre l’État, les banques et les multinationales à changer leurs pratiques.

Si les tactiques non-violentes comme la désobéissance civile rencontrent un réel engouement, elles font aussi l’objet de critiques, parfois virulentes. Dans ce no 192, ANV propose d’écouter ces critiques, de se remettre en question et d’expliquer en quoi le choix de la non-violence nous semble aujourd’hui toujours riche de promesses pour l’avenir.

Avec Guillaume Gamblin Lou MArin, Denys Crolott, Raphaël Pradeau, Pauline Boyer...

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Nelson Mandela. A-t-il été un (p)artisan de la non-violence ?

Nelson Mandela, ou « Madiba », est sans aucun doute un homme exceptionnel.

Le 7 déc. 2013, Le Monde titrait, allant dans le sens de l’opinion publique, « Mort de Mandela : l’irrésistible force de la non-violence ». Mandela a-t-il été un partisan de la non-violence ? À regarder ses actes et ses dires, il semblerait que non. Alors pourquoi et comment ce mythe s’est-il construit ?

Ce dossier bouscule les idées reçues et propose un éclairage exceptionnel sur Mandela et son itinéraire.

Avec E. Lafont, F. Meintjies, J.-M. Muller, F. Vaillant, etc.

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Violences : tout est-il pardonnable ?

Que signifie le pardon, dans une relation entre des personnes ou des peuples ? Les exemples choisis rejoindront peut-être l’un ou l’autre dans le souvenir d’une épreuve douloureuse, dans un vœu qui semble inaccessible ou bien dans l’expérience d’une libération. À chacun d’y prendre ce qui le nourrit aux endroits essentiels de sa vie, qu’il s’agisse des domaines professionnel, amical, militant, familial…

Avec : Maria Biedrawa, Christine Laouénan, Elisabeth Maheu, François Marchand, J.-Marie Muller, Anna Pietsch, Bernard Quelquejeu...

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La France doit-elle renoncer à l'arme nucléaire ?

Suite à l'échec de l'examen du Traité de non-prolifération nucléaire en mai 2016, pour les militants et les organisations, la tâche est colossale. Seule une implication massive de la société civile permettra une abolition de l'arme nucléaire. Mais par où commencer ? L'urgence est d'en finir avec les fausses croyances sur la dissuasion nucléaire.

Avec P. Bouveret, B. Quelquejeu, J.-M. Muller, M. Morgan, É. Maheu, F. Marchand, J.-J. Patry, B. Mattéi, A. Le Fur.

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Le désarmement nucléaire unilatéral de la France est-il possible ?

Le danger d’un conflit nucléaire existe chaque année un peu plus. La perspective d’un désarmement multilatéral sert d’alibi pour n’entreprendre aucun vrai désarmement de la poudrière. Quelles conséquences aurait un désarmement unilatéral de la France pour sa légitime défense, pour son rayonnement moral et culturel, pour ses finances publiques ?  Ce numéro publie une passionnante étude de Jean-Marie Muller sur ces sujets, à laquelle réagissent de nombreuses personnalités.

Avec P. Blanquart, M.-C.  Blandin, P. Bouveret, B. Quelquejeu, X. Renou, D. Sieffert, P. Viveret, D. Voynet…

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La non-violence en marches… de Gandhi à demain

L’histoire des grandes luttes non-violentes est jalonnée de marches à pied collectives. Ce numéro les raconte, tout en livrant des réflexions novatrices sur cette forme d’action encore trop rarement utilisée et étudiée. En Inde, de Gandhi à Rajagopal ; en France avec les paysans du Larzac et la Marche pour l’égalité ; plus de onze marches sont abordées.

Avec P. Beck, C. Boury-Esnault, P. Coulon, T. Castelbou, S. Feugère, J.-B. Nedelcu, Rajagopal, H. Schwab…

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Berlin 1989. Un mur ne tombe pas tout seul !

Fêter le 20e  anniversaire de la chute du Mur de Berlin qui s’est produite le 9 novembre 1989, c’est aussi faire mémoire des luttes non-violentes dans les pays de l’Est : le printemps de Prague et la Charte 77 en Tchécoslovaquie, Solidarnosc en Pologne, le rôle des églises protestantes en RDA… Sans ces minorités agissantes qui étaient entrées en dissidence, au prix de la prison et parfois de la torture, le Mur de la honte ne serait jamais tombé.

Avec C. Cunniet, B. Dreano, G. Gamblin, J. Kavan, J.-M. Muller, R. Pankowski, J. Semelin, C. Weber…

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Quand la non-violence déjoue la répression

La logique d’action non-violente fait que les auteurs de telles actions échappent à  la spirale de la violence, qui veut normalement qu’à une violence institutionnelle réponde une violence de révolte qui se retrouve ensuite mater par la violence de la répression. Mais la non-violence déjoue la répression. Regards sur la Brigade des Clowns, le Collectif des désobéissants, les Faucheurs, les Déboulonneurs, etc.

Avec G. Gamblin, N. Haeringer, C. Laouénan, J.-M. Muller, X. Renou, J. Scherrer, F. Vaillant…

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L’acte de la parole. Détruire, construire

À partir d’exemples et d’analyses, ce numéro jette un regard nouveau sur la parole qui peut être violente mais aussi non-violente. Elle est réellement non-violente lorsqu’elle prévient de la violence et se montre capable d’en réparer les dégâts. Des propos à tout âge peuvent manipuler et détruire, d’autres viennent pour valoriser et construire.

Avec M. Anquetil, L. Bihel, P. Breton, N. Calmé, C. De Doncker, C. Laouénan, É. Maheu, J.-M. Muller…

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Banlieues, un défi pour la non-violence

Loin des sentiers battus qui constatent périodiquement que les choses n’ont pas changé depuis vingt ans, ce numéro donne la paro- le à des hommes et femmes qui agissent en non-violence dans les banlieues : un musulman prêche la non-violence à la mosquée de Clichy-sous-Bois ; une gardienne d’immeubles suscite un jardin potager dans une cité...

Avec Abdelrhani Berhil, Paul Blanquart, Hassina Bouthil, Anne Delmer, Yazid Kherfi, Driss Mahdi, Sylvaine Molli, Fabien Pujervie...

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Controverses sur la non-violence

Pourquoi la non-violence est-elle si peu reconnue en France, à la différence de qui se passe dans d’autres pays ? Est-ce la faute au rayonnement de Jean-Paul Sartre ? Emmanuel Mounier et Albert Camus ont pourtant mis en valeur les apports de Gandhi.

Avec Sébastien Babaud, Philippe Beck, Annie Cholley-Kerrec, Bernard Quelquejeu, Hans Schwab, Michel Serres, Gérard Wormser...