Premièrement, le dossier de ce numéro 211 d’ANV nous plonge à la fin du XIXe siècle quand le terme « sabotage » est né dans le milieu anarchiste pour en lancer la pratique, sans lien avec ce qu’on appelle un attentat.
Deuxièmement, il nous aide à comprendre qu’il n’est pas facile de voir immédiatement où se trouve le curseur entre non-violence et violence quand on parle aujourd’hui de sabotage, de démontage, de détérioration, de dégradation, de vandalisme ou d’attentat. Les Soulèvements de la Terre n’ont-ils pas raison de parler de « désarmement » plutôt que de sabotage pour évoquer les actions, clandestines ou non, qui mettent hors d’usage des dispositifs ou des équipements climaticides ?
Troisièmement, ce dossier montre clairement à quelles conditions la tactique du sabotage peut être parfaitement intégrée à la stratégie de l’action non-violente.