Dans notre pays, les études consacrées à la paix sont principalement réalisées par des spécialistes de la guerre, où la paix reste présentée comme l’absence de combats et de violences. Nombreux sont les programmes universitaires de recherche, correctement financés, qui examinent les tactiques et les stratégies militaires. Bien peu d’entre eux questionnent l’efficacité des armées « au service de la paix » en Irak, Afghanistan, Libye, Mali..., encore moins la perte de centaines de milliers de vies et les milliards d’euros investis dans ces guerres, incapables de faire grandir la démocratie.
Ce n° d’ANV ouvre le débat pour que des recherches se développent au service de la paix, avec des moyens véritablement octroyés. Il présente des outils d’avenir, tels l’Intervention civile de paix (ICP), un tout nouvel Institut pour la paix, des bases de données sur la paix et la non-violence, indissociables l’une de l’autre.