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2024

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Ce dossier est terminé. La rédaction d’ANV est consciente de n’y avoir présenté que de premiers éléments de réflexion pour la recherche et la mise en place d’une DCNV. L’expression « Défense civile non-violente » exprime bien que cette autre défense est l’affaire de civils, acteurs dans des tactiques de lutte qu’offre la non-violence : non-coopération, désobéissance, etc. Mais cette expression s’applique à plusieurs formes de défense non-violente : préparée ou non par l’État, organisée ou non par les citoyens et citoyennes, conçue comme un complément ou non à une défense militaire, etc. C’est un peu, par exemple, comme avec le mot « voiture » : rien ne spécifie s’il s’agit d’un véhicule diesel, hybride à essence ou électrique, d’une voiture de sport ou de collection.

C’est pourquoi toute recherche d’une DCNV pour notre temps se doit d’explorer les champs de réflexion diversement évoqués dans ce numéro d’ANV. Ils sont vastes et méritent maintenant des explorations et des études réalisées notamment par des chercheurs appartenant à des instituts de recherche sur les questions de défense et de sécurité. C’est le vœu le plus cher de l’équipe d’ANV qui a préparé ce numéro spécial. Que la DCNV soit mise en débat, que soient étudiées les différentes formes qu’elle pourrait revêtir, et que ces travaux puissent contribuer à les rendre pertinents.

Rendez-vous avec les lecteurs d’ANV le mardi 7 janvier

Participez au débat sur ce numéro spécial d’ANV. Préparez vos questions aux auteur·es. Ce débat aura lieu par Zoom le mardi 7 janvier, de 18 h 30 à 19 h 30. Pour y accéder, inscrivez-vous dès maintenant en adressant un courriel à visio.anv@free.fr où vous écrivez « Je m’inscris pour le 7 janvier », ça suffit, puis vous recevrez le lien Zoom.


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Article paru dans le numéro 213 d’Alternatives non-violentes.